Vie locale

Publié le jeudi 27 mai 2021

Abattage de l’arbre en novembre 2021

Le saule du lavoir de la ville de Chécy était inscrit depuis une quarantaine d’années dans le paysage de la commune et participe à son image. Implanté au plus proche du lavoir sur le bord du canal sur le domaine métropolitain, ce sujet majestueux attirait l’œil et apporte un aspect identitaire à la ville. Il était  «identifié » au PLU et ainsi «protégé ».

 

Sa situation avant abattage

 

Cet arbre sénescent (arrivé en fin de vie) présente depuis plusieurs années des signes de « fatigue » avérée :
  • Apparition de branches mortes et casse des quelques branches secondaires
  • Pas de feuille cette année
  • Ouverture de l’écorce au niveau du collet (base du tronc)
  • Apparition de fructifications des champignons et de gui

De multiples causes

Ces signes de dégradation de l’arbre étaient dus à différents facteurs:
  • Vieillesse de l’arbre (branches mortes au sommet), l’arbre ayant de plus en plus de mal à remonter la sève au sommet des branches.
  • Le gui, apporté par les oiseaux, qui colonise la partie vivante des branches pour se nourrir (espèce parasitaire saprophyte) ce qui peut engendrer et aggraver une casse des branches.
  • Les champignons lignivores (deux sortes sur ce sujet) qui attaquent les tissus vivants causant le pourrissement et la chute à terme de tout ou partie de l’arbre.
  • D’autres facteurs peuvent également être la cause des désordres, comme les changements climatiques actuels (sècheresses, inondations, dérèglement des saisons etc.).

Les actions déjà menées

Cet arbre devenait plus que préoccupant et le fait qu’il était dépourvu de feuille en 2021 en était une preuve. En 2020, déjà, une intervention a été menée par l’entreprise Goueffon élagage. En effet le saule commençait à se dégarnir sur un bon tiers du volume causé par une sécheresse au niveau du tronc avec décollement de l’écorce (du à la présence des champignons PHELLIN TACHETE ET ARMILLAIRE).

  • Cette intervention de l’entreprise avait pour but de soulager cet axe en souffrance en diminuant légèrement la masse par une taille.
  • Cette action aurait pu « booster » et réactiver la pousse des branches. Ce qui n’a pas été le cas.
  • Au printemps ces signes de dégénérescence se sont généralisés à l’ensemble de l’arbre.
  • Le responsable du parc arboré d’Orléans métropole, a conclu que cet arbre présentait un risque de rupture d’une partie voire de l’ensemble du saule et qu’aucun traitement n’était possible.
 La ville et les services travaillent actuellement un nouveau paysagement.

 En savoir plus sur le nouveau cadre

 

 

 

Partager cette page sur :