Ce jeune médecin a commencé le sport par le basket, comme de nombreux Caciens. Passionné de sports, il intègre une classe Sport-études au collège à Tours avant d’entrer quelques années plus tard en faculté de médecine. Accaparé par ses études, il se dirige alors vers la course qui lui permet de se dépenser sans contrainte, dès qu’il dispose d’un peu de temps libre. Diplôme de médecine en poche, Thibaud a pris goût à la course. Il adhère à l’ECO-CJF (Orléans) et prend une licence d’athlétisme. Entraîné depuis ce jour par Pascal Brazey, Thibaud enchaîne les courses sur pistes (1 500 à 10 000 mètres), cross-country, 10 km, semi-marathons et marathons.

Thibaud Houstin court quasiment tous les jours, surveille son alimentation (mais s’autorise quelques excès !) et a suivi un entraînement spécifique de 3 mois pour préparer le marathon de Paris. « C’est difficile d’obtenir un dossard pour le marathon de Paris. Les places partent très vite, d’autant que je souhaitais courir devant, avec les élites, pour ne pas être empêché par la foule. » Ce coureur passionné explique que les 10 derniers kilomètres sont toujours difficiles car « passés 30 km le corps n’a plus de sucre, plus d’énergie, mais il faut continuer ! ». La fin du marathon de Paris est d’autant plus dure qu’il se termine dans le bois de Boulogne, avec du dénivelé. « Ça casse encore plus les jambes et je n’étais plus très lucide à l’arrivée. » La première émotion ressentie une fois la ligne d’arrivée franchie a été le soulagement. Une demi-heure lui a été nécessaire pour recouvrer ses esprits et ressentir enfin la joie d’être arrivé à bout de cette course mythique doublée de la fierté d’avoir battu son record personnel.

Thibaud Houstin a toujours recherché la performance chronométrique et envisage désormais de participer à un marathon « où ça va vite », tel celui de Valence (Espagne), Séville, Amsterdam ou Francfort. Compétiteur dans l’âme, il aurait aimé prendre une année sabbatique pour suivre une préparation plus « professionnelle » et se mesurer aux athlètes « élites », tels que les Éthiopiens ou Kényans qui excellent dans la course de fond. Pourtant, Thibaud n’envisage pas de rompre l’équilibre « travail-famille-course » qu’il a su préserver.

« Suite au marathon de Paris, j’ai vraiment été étonné par les nombreuses réactions positives. Beaucoup de personnes m’ont confié qu’elles allaient se mettre à courir et ça me fait plaisir de susciter des vocations ! »

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