Cette collégienne, qui fêtera ses 15 ans dans 2 mois, a dû demander une dérogation pour candidater car l’âge requis est de 16 ans. Sera-t-elle la plus jeune relayeuse de France ? Elle ne peut nous l’affirmer mais sans aucun doute pour ce qui est du département. Secrétaire de l’association sportive du collège Pierre-Mendès-France, juge pour la JSC Basket, Louane pratique ce sport depuis l’âge de 4 ans. Elle avoue que jouer avec ses ami(e)s est ce qui lui a plu dès le départ. Capitaine de son équipe, cette jeune fille a l’air réservée, mais révèle son assurance dès qu’elle prend la parole. L’ecchymose qui cerne son œil droit en atteste : « J’aime pas quand ça ne se passe pas comme je veux », sourit Louane. Lors de son dernier match, Louane s’est retrouvée face à une adversaire plus corpulente, mais elle n’avait pas l’intention de lui céder la balle : son œil en a fait les frais. « C’est une meneuse », nous confie son père. « Elle possède le talent de fédérer autour d’elle, que ce soit sur un terrain ou en classe. »
Très dynamique, en plus des 2 heures de sport hebdomadaires au sein de l’AS du collège, Louane suit 3 entraînements par semaine, dispute des matchs les samedis et pratique également le piano. Pourtant, elle répète à plusieurs reprises, en regardant son père en coin, qu’elle apprécie de ne rien faire le dimanche. Nous sentons que cette adolescente a un message à faire passer…
Louane est très fière de porter la flamme même si elle a encore un peu de mal à réaliser. « C’est surtout en discutant avec mes copains que je me rends compte de la chance que j’ai. Mais 200 mètres, c’est court ! » Et son père d’ajouter avec un regard taquin : « Si Louane est en incapacité le 10 juillet, c’est moi qui suis désigné pour la remplacer. » Visiblement, dans la famille Fajoux, il n’y a pas que le petit frère qui souhaiterait porter la flamme.