Jeune fille souriante et dynamique, Léa a grandi à Chécy et a suivi un parcours scolaire classique de l’école Albert Camus au lycée Jacques Monod. Diplômée d’un baccalauréat scientifique option « sciences et vie de la terre » en 2019, elle a choisi de poursuivre ses études dans un domaine bien particulier qui l’a amenée en début d’année à solliciter le maire de Chécy pour échanger avec lui sur son expérience des inondations.
De la théorie à la pratique
Son bac en poche, Léa a choisi d’intégrer un DUT Hygiène, sécurité et environnement à Lyon. Ce diplôme permet à terme d’exercer dans les domaines de la santé et de la sécurité au travail, la sécurité des installations, la protection des populations, la protection de l’environnement en entreprises, dans des organismes publics… « Ce cursus propose une large palette de compétences », précise-t-elle, « et il répond également à mon besoin de ne pas être que dans un bureau, mais d’aller aussi sur le terrain. »
Lors de sa deuxième année, Léa et les élèves de sa promotion ont travaillé sur la communication de crise. Rapidement, elle a fait le lien avec son expérience vécue à Chécy quelques années plus tôt lors des inondations de 2016.
À cette époque, Léa et sa famille n’ont pas été touchées personnellement, mais ont participé à la solidarité communale en proposant leur aide (sa maman est infirmière). « Je me souviens avoir été très inquiète pour une amie qui habitait rue des Plantes, confie-t-elle. Apporter notre soutien était donc bien naturel. » S’agissant de la communication, Léa, alors collégienne, se souvient surtout avoir entendu des rumeurs. Curieuse, elle a essayé de mieux comprendre comment la situation de crise avait été gérée par la ville. C’est ainsi qu’elle a pris contact avec la mairie pour obtenir un entretien avec le maire et échanger avec lui sur sa vision de la communication de crise et son expérience des inondations.
« Ma camarade de classe et moi avons pu nous entretenir durant 1 heure avec M. Vallies. Nous lui avons posé de nombreuses questions détaillées et cela nous a permis d’étoffer notre dossier avec la réalité de la gestion d’une vraie crise. Nous avons bien compris l’importance de la maîtrise de la communication par la Ville via ses différents canaux (site internet, réseaux sociaux, panneaux lumineux…) et sa relation avec la presse, pour contrer la rumeur qui s’ingère inévitablement dans ce genre d’événement. Notre dossier a beaucoup plu à l’équipe pédagogique et nous avons obtenu la meilleure note de notre classe ! »
Fraîchement diplômée
Avec sa formation, Léa voit les choses de façon plus concrète à présent. Elle s’intéresse plus particulièrement à la prévention des risques et lorsqu’on évoque avec elle le système d’alerte en masse mis en place par la Ville à la suite des inondations, elle voit tout de suite l’intérêt de cet outil : prévenir efficacement et rapidement la population !
Son parcours va maintenant continuer à Reims où elle a intégré, depuis septembre, une licence professionnelle en alternance dans l’armée. Sa mission consistera cette fois à travailler sur les risques chimiques. « Mes études se passent bien et habiter dans des grandes villes m’a permis de réaliser des expériences intéressantes, comme jouer au basket dans un club de grande renommée (celui de l’ASVEL dont le président n’est autre que Tony Parker !) Mais j’avoue que Chécy et son cadre de vie me manquent. À l’issue de mon parcours, j’aurai donc plaisir à retrouver ma ville et le club (tout aussi connu !) de la JSC. »