Lors des différents protocoles sanitaires, le gouvernement a demandé aux équipes enseignantes et aux collectivités d’être vigilants sur les risques de propagation du virus dans les espaces clos. La question du renouvellement de l’air dans ces espaces et plus particulièrement dans les salles de classe a été fréquemment posée.
Au cours de l’année dernière, le comité scientifique a mis en avant l’intérêt de mesurer le taux de dioxyde de carbone pour adapter au mieux les moments d’ouverture des fenêtres. La ville de Chécy s’est alors dotée de 4 détecteurs de CO2 (un pour chaque école) et a réalisé différentes mesures au sein des salles de classe. Très vite, des enseignants nous ont signalé la nécessité d’ouvrir les fenêtres au bout d’une heure voire des fois un peu moins.
Le détecteur de Co2 dans le dortoir La Municipalité a fait le choix de s’équiper avec un nombre limité de détecteurs. Ils ont été nécessaires pour faire prendre conscience à quel moment les enseignants devaient aérer leur salle de classe. Lorsqu’ils ont été déployés, le virus était moins contagieux qu’aujourd’hui. Une question peut naturellement se poser : le taux fixé est-il toujours cohérent face à la forte contagiosité du variant Omicron ?
En fin d’année 2021, nous avons décidé d’équiper les dortoirs des écoles maternelles de purificateurs d’air du fait d’une promiscuité entre les enfants et de la difficulté de l’aération de ces espaces. Ils permettent de piéger les microgouttelettes sources de propagation de la Covid. Cette première phase d’équipement va se poursuivre en ce début d’année par le déploiement de purificateurs d’air dans l’ensemble des classes de maternelle, là où la distanciation entre les élèves est la plus délicate.
Au-delà de la crise de la Covid, ces appareils permettront également de piéger les poussières, les particules fines, les composés organiques volatiles offrant ainsi un air de qualité aux enfants les plus fragiles.